Le pire qu’il puisse arriver à un homme c’est de se résigner
Le pire qu’il puisse arriver à un homme c’est de se résigner, de considérer que tous les maux de ce monde sont inévitables. C’est à force de nous résigner tous les jours un peu plus que nous avons appris à nos enfants à baisser les bras et à accepter des faits qui ne demeurent immuables que parce que nous les concevons comme tels.
Ne plus se résigner c’est vouloir être les acteurs de notre propre avenir, aspirer à mieux et écarter les pesanteurs et les rigidités qui nous encombrent. Ce n’est pourtant pas là une tâche facile car nombreux sont ceux d’entre nous qui ont appris le conformisme, la peur de l’affirmation de soi.
Il fallait enfin leur dire à nos brebis galeuses de l’enseignement qu’éduquer ce n’est pas se substituer aux parents, éduquer ce n’est pas non plus endoctriner ou conditionner les enfants. Une liberté d'expression qui s'amenuise La liberté d'expression est considérée aux USA comme la première des libertés, à tel point qu'elle est perçue comme un pilier constitutionnel. Lui porter atteinte remettrait en cause le fondement même de la société américaine : " brimez la liberté d'expression et vous brimerez du même coup toutes les autres libertés ", semble être la leçon retenue. Les pouvoirs politiques français ne paraissent pas du tout sensibles à cette approche. On ne peut pas dire que la liberté d'expression soit un exemple chez nous. L'histoire de France montre à quel point elle fut malmenée. Elle ne fut en tout cas jamais complète, comme un collet que l'on sert ou dessert selon les circonstances politiques. Les atrocités communistes et nazis ne nous ont pas servi de leçon, car nous traversons une grave crise de la liberté d'expression. Les médias restent pour la plupart entre les mains de groupes travaillant étroitement avec l'Etat. Ils sont donc sous le contrôle de la puissance publique.